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Dynamique pour un Développement Durable de Mios
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15 mars 2012

Mios, atteinte du syndrome Bimby ?

A la lecture d'un article de Sud-ouest du 13 mars dernier, "L'avenir du Bassin doit s'organiser aujourd'hui" (http://www.sudouest.fr/2012/03/13/l-avenir-du-bassin-doit-s-organiser-aujourd-hui-657362-706.php) les Elus du Bassin d'Arcachon et du Val de l'Eyre réunis pour un conseil du Sybarval, créé pour réaliser le Schéma de cohérence territoriale du Bassin d'Arcachon et du Val de l'Eyre (Scot) ainsi qu'un projet d'aménagement et de développement durable, se sont vus présenter la dernière version du projet d'aménagement de ce territoire jusqu'en 2030. Lequel document devrait être adopté avant l'été.  

 

Il semblerait que des Elus veuillent freiner la politique de densification qui craignent "qu'elle ne mettent en l'air certains paysages "  proposent  "d'économiser l'espace , mais aussi de respecter les identités locales" Relevons à ce sujet que la plupart des municipalités concernés ont explicitement renoncé à l'application des 30% supplémentaires de droits à construire proposés par un projet de circonstance gouvernemental. Parfois le syndrome "Nimby"  (not in my back yard : pas de constructions dans mon arrière cour) gagne aussi les décideurs locaux... 

 

A notre connaissance celle de Mios, plutôt atteinte par celui du  "Bimby" (Build in my backyard: construire dans mon arrière cour)   ne s'est pas encore prononcée mais ne saurait déroger à la position de ses partenaires. En attendant chacun peut constater que Mios est l'archétype d'une densification déraisonnable, plus subi que voulu d'ailleurs, destructeur de paysages de transition entre le bourg et les zones forestières et d'identité  locale. Ce parti pris qui a sa justification inquiéte aujourd'hui  ceux qui l'ont laissez faire en confiant la conception de leur développement à des "cabinets d'études urbains"  et de promoteurs et ou d'investisseurs en recherche  d'une rentabilité maximum dont l'offre d'aménagement et de construction souvent insipide ne favorise pas une insertion qualitative d'ensemble sur notre territoire.

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